- La bande-annonce
- Note d’intention de la réalisatrice
- Contexte du film
- Présentation de la réalisatrice
- Présentation des quatre sages-femmes
- L’affiche du projet
Bonjour à tou–te–s,
Si vous arrivez aujourd’hui sur cette page internet, c’est que vous vous intéressez de près ou de loin à la thématique de l’accouchement à domicile en France ou en Belgique.
Ce documentaire veut mettre en lumière la pratique de sages-femmes en France. En effet, dans ce pays, ce type d’accompagnement est totalement méconnu. Il concerne moins de 1% des naissances. Ce taux excessivement bas (en Hollande, il est d’environ 10%) vient principalement du fait que les sages-femmes ne sont pas en mesure de s’assurer. Le prix moyen de l’assurance est de 25,000 euros, soit plus que leur revenu annuel. Celles qui décident néanmoins de pratiquer, le font “sans filet”, ce qui peut avoir des conséquences très graves pour elles ou leur famille en cas de procès.
Je me suis intéressée à quatre sages-femmes qui pratiquent l’Accouchement À Domicile (AAD). Je désire peindre une facette de notre société à travers leurs luttes et leurs visions de l’accouchement. Ces femmes défendent le respect de la physiologie en proposant d’accueillir le nouveau-né en dehors des structures hospitalières classiques. Pour cela, elles sont accusées d’inconscience. En réalité, ces femmes militent pour une éthique de la naissance respectée.
Les questions que je veux poser à travers ce film sont : est-t-il est possible de commencer sa vie autrement que dans un hôpital ? Quelle place laisse-t-on réellement aux parents lors de l’accouchement ? Venir au monde n’est-ce pas un acte naturel ? Dès lors, pourquoi sommes-nous persuadé-e-s qu’il n’y a qu’en maternité que l’on peut voir le jour ? En Angleterre, en Belgique, en Suisse, les femmes peuvent choisir des alternatives à la maternité. Pourquoi cela n’est-il pas possible en France ?
Cette vision différente d’envisager la naissance et la vie gagne à se faire connaître afin que des pratiques alternatives à un “accouchement médicalisé” existent et soient proposées aux futurs parents.